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Inauguration de l’école Jules Ferry

L’école à énergie positive

C’était la foule des grands jours ce jeudi 1er septembre, jour de rentrée scolaire, devant la nouvelle école Jules Ferry pour son inauguration. Partenaires, enseignants, agents municipaux, les élèves et leurs parents étaient au rendez-vous pour découvrir l’aboutissement de longues années d’études et de travaux : une nouvelle école résolument tournée vers l’avenir !

Un défi architectural

« Avec la célébration des mariages, l’inauguration d’une école est l’un des plus beaux moments de la vie d’un maire, a déclaré François-Xavier Priollaud. L’école, c’est la République, c’est la jeunesse, l’école c’est un lieu de savoirs et de progrès. » Pour Jules Ferry, l’école a été aussi « un immense défi architectural et financier ».

Inauguration école Jules Ferry


Évalué à 14 millions d’euros le projet initial consistant à rénover l’actuelle école a été abandonné au profit d’un projet moderne permettant la reconversion d’une friche en plein centre-ville. Un projet pensé pour répondre aux enjeux climatiques. À 90 % construit en bois biosourcé, le bâtiment a été pensé pour répondre aux critères exigeants du label Bepos (bâtiment à énergie positive). Il dispose d’ouvertures organisées selon la logique bioclimatique, d’un système de ventilation évitant autant les déperditions de chaleur que les surchauffes estivales et 200 panneaux voltaïques qui lui permettent de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Tout pour réussir

Au-delà de ses performances énergétiques « c’est un lieu accueillant, sécurisant et un cadre très agréable » a commenté Annabelle Vadelorge, la directrice de l’école qui a, avec ses équipes, participé à la conception du projet. Équipée de neuf classes, de deux salles de motricité, de deux espaces d’activités périscolaires, d’une salle de restauration et d’une cour de récréation végétalisée, elle a séduit les parents et les enfants venus la visiter en nombre. « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour que les enfants y réussissent » a souligné la directrice sous les ovations.Bien que moderne l’architecture du toit a repris la forme des sheds, marqueurs de l’identité lovérienne.

7 millions d’euros

Ce projet a été possible grâce à « une intelligence de territoire » saluée par Simon Babre, le nouveau préfet de l’Eure. En effet, de nombreux partenaires ont participé financièrement aux 7 millions d’euros qui ont été investis dans la construction de cette école avec le soutien de la Banque des Territoires, l’Agglomération Seine-Eure à hauteur de 200 000 euros, le Département de l’Eure, 800 000 euros ; et l’État pour 1,1 million d’euros. La Région Normandie a participé via le fonds Friches.