Retour

Louviers-Weymouth-Portland

France
GB

***

60e anniversaire du jumelage entre Weymouth-Portland et Louviers

Allocution de M. François-Xavier PRIOLLAUD

Maire de Louviers Louviers,
Le 1er septembre 2018

Madame le Maire,
Chère Gill Mesdames les Présidentes du Comité de jumelage,
Chère Catherine Irving,
Chère Nathalie Fizet,
Monsieur le Député,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Au nom de la municipalité de Louviers, je suis particulièrement heureux de vous accueillir ici, à l’Hôtel de ville, dans le cadre des commémorations du soixantième anniversaire de notre jumelage avec Weymouth-Portland.

60 ans, ce sont des noces de diamant. Une pierre précieuse et rare, comme l’amitié qui s’est forgée au fil du temps entre nous tous, habitants de Louviers et de Weymouth.

Le commencement de notre histoire commune, nous le devons à Pierre Mendes France, alors maire de Louviers qui a signé ici même, un jour de 1958, une charte d’amitié avec Mrs Legh, la maire de Weymouth de l’époque.

Cette charte de jumelage, nos prédécesseurs avaient formé le vœu qu’elle puisse « sceller une amitié entre nos deux villes, et servir d’exemple aux générations futures ».

Leur vœu a été exaucé. La charte signée il y a 60 ans a tenu sa promesse.

Je veux rendre hommage, en cet instant, à toutes celles et tous ceux qui ont poursuivi l’œuvre initiée par les fondateurs du jumelage, de part et d’autre de la Manche. Je veux saluer chaque présidente et président successif pour leur engagement et leur dévouement au service d’une amitié vivante et prospère. Et vous me permettrez d’avoir une pensée toute particulière pour M. Irving qui nous a quittés l’an dernier.

Mesdames et Messieurs,

Il y a soixante ans, en 1958, le monde était si différent de celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. Louviers se relevait à peine des destructions de la guerre. La communauté économique européenne avait quelques mois seulement et le Royaume-Uni n’en faisait -déjà – pas partie. Les moyens de communication étaient sans commune mesure avec ceux d’aujourd’hui. Pas d’internet, par de téléphones portables. Cela me fait dire que notre jumelage avec Weymouth était pionnier en ce qu’il offrait une ouverture qui n’avait rien d’évident dans la société de l’époque.

Une ouverture formidable vers une autre culture, une autre langue et un mode de vie différent. Notre jumelage avec Weymouth a été pionnier pour soulever de supposées barrières linguistiques et culturelles. De nombreux lovériens ont au fil du temps, et à travers les générations, développé des liens que je qualifierai souvent de familiaux. Les visites régulières et les échanges culturels, sportifs et éducatifs ont été le fer de lance du partenariat entre nos deux villes.

Et finalement, preuve que notre jumelage avec Weymouth aura été pionnier, c’est qu’il a été suivi par deux autres : l’un avec Holzwickede, en Allemagne et l’autre avec San Vito Dei Normanni, en Italie.

Mes chers amis,

Ce soixantième anniversaire est un moment de bonheur et de fête ! La municipalité est très honorée de la présence avec vous, chère Gill Taylor, de trois anciens maires de Weymouth-Portland, vos prédécesseurs : Kate Wheller, Richard Kosier et Kevin Brooks. C’est un signe d’amitié auquel je suis personnellement très sensible.

Notre programme a été particulièrement riche depuis votre arrivée jeudi après-midi. Présentation des grands projets municipaux, visite de l’exposition de Brigitte Ziegler au Musée, concert de musique celtique hier soir au Moulin et demain un déplacement dans le Pays d’Auge.

Mais nous avons aussi travaillé et tenu une réunion très constructive hier matin pour imaginer ensemble l’avenir de notre relation.

Car ma conviction profonde est que si notre jumelage a été pionnier, il doit le rester aujourd’hui et demain. Pour parler franchement, l’enjeu de notre commémoration d’aujourd’hui c’est de permettre à d’autres de continuer à commémorer notre amitié dans soixante ans, en 2078.

Et je suis honnête, la plupart des jumelages, dans la plupart des villes, sont confrontées au même défi du vieillissement. Nous devons reconquérir la jeunesse, c’est urgent, et nous adapter aux attentes de nos populations. Il nous appartient ensemble d’attirer de nouveaux publics et de multiplier les occasions de nous voir et d’inventer des projets communs.

Nous avons ainsi identifié des pistes de travail très concrètes pour voir s’il pourrait exister à Weymouth des opportunités pour nos jeunes de l’Académie des Talents de Louviers.

Nous avons aussi évoqué des échanges culinaires dans le cadre du salon « Au Four et au Moulin ».

Mais nous allons aussi envisager des partenariats sportifs, la venue de musiciens de Weymouth dans le cadre du « Mai musical » ou encore des actions communes dans le cadre de notre prochaine Grande cause municipale.

Mesdames et Messieurs,

Dans six mois, le Royaume-Uni ne fera plus partie de l’Union européenne. Je le regrette, à titre personnel, mais c’est le choix souverain et par nature respectable du peuple britannique. Le Brexit est un encouragement supplémentaire à intensifier nos relations et à dynamiser nos jumelages. Vous allez quitter l’Union européenne, mais vous n’allez pas quitter l’Europe. Rien n’effacera jamais des siècles d’histoire entre nous et nous allons évidemment continuer à partager des valeurs communes.

Alors je forme le vœu que nos villes jumelles donnent l’exemple de coopérations réussies, d’une amitié enthousiaste et qu’il reste pour toujours porteur de confiance et d’espérance.

Je vous remercie.

Signature

60th anniversary of the twinning between Weymouth-Portland and Louviers

Address by Mr François-Xavier PRIOLLAUD

Mayor of Louviers
Louviers, 1st September 2018

Dear Gill Taylor, Mayor of Weymouth-Portland,
Dear Catherine Irving and Nathalie Fizet, Chairwomen of the twinning societies,
Dear Bruno Questel, member of Parliament,
Ladies and gentlemen,
Dear friends,

On behalf of the Municipality of Louviers, I am particularly pleased to welcome you here to City Hall, as part of the commemoration of the sixtieth anniversary of our twinning with Weymouth-Portland.

60 years old, it’s a diamond wedding. A precious and rare gem, as the friendship that has been forged over time between us, inhabitants of Louviers and Weymouth.
The beginning of our common history started with Pierre Mendes France, then Mayor of Louviers when he signed in 1958 a charter of friendship with Mrs Legh, the mayor of Weymouth at the time.

This twinning charter, our predecessors had the wish that it could « seal a friendship between our two cities, and serve as an example for future generations. »
Their wish has been granted. The charter signed 60 years ago kept its promise.

I want to pay tribute, at this moment, to all those who have continued the work initiated by the founders of the twinning, on both sides of the Channel. I want to salute each successive President for their commitment and dedication to the service of a living and prosperous friendship. And you will allow me to have a special thought for Mr. Irving, who passed away last year.

Ladies and gentlemen,

Sixty years ago, in 1958, the world was so different from the one we live in today. Louviers was hardly recovering from the destruction of the war. The European Economic Community was only a few months old and the United Kingdom was not member of the EU. The means of communication were incommensurate with those of today. No internet, no cell phones. We can say that our twinning with Weymouth was pioneering in that it offered an opening that was not obvious in the society of the time.

A wonderful opening to another culture, to another language and to a different way of life.
Our twinning with Weymouth pioneered the raising of supposed linguistic and cultural barriers. Many Loverians have over time, and through the generations, developed bonds that I will often call family. Regular visits and cultural, sports and educational exchanges have spearheaded the partnership between our two cities.
And finally, proof that our twinning with Weymouth was pioneering is that it was followed by two others: one with Holzwickede, in Germany and the other with San Vito Dei Normanni, in Italy.

My dear friends,

This sixtieth birthday is a moment of happiness and celebration! The municipality is very honored to have with you, dear Gill Taylor, three former mayors of Weymouth-Portland, your predecessors: Kate Wheller, Richard Kosier and Kevin Brooks. It is a sign of friendship to which I am personally very sensitive.
Our program has been particularly rich since your arrival on Thursday afternoon. Presentation of major municipal projects, visit of the exhibition of Brigitte Ziegler at the Museum, Celtic music concert last night at the Moulin and tomorrow a trip to the Pays d’Auge.

But we also worked and held a very constructive meeting yesterday morning to imagine together the future of our relationship.
Because my deep conviction is that if our twinning was pioneering, it must remain so today and tomorrow. Frankly, the issue of our commemoration today is to allow others to continue to commemorate our friendship in sixty years, in 2078.

And I’m honest, most twinnings in most cities face the same challenge of aging. We must reclaim the youth – it must be a priority – and adapt to the expectations of our people. It is up to us to attract new audiences and opportunities to see each other and to invent common projects.

We have identified very concrete ways of working to see if there could be opportunities in Weymouth for our young people of our Louviers Talents Academy.  

We also talked about culinary exchanges at the « Au Four and Moulin » festival.

But we will also consider sports partnerships, the coming of Weymouth musicians as part of the « Musical May » or joint actions as part of our next Great Municipal Cause.

Ladies and gentlemen,

In six months, the United Kingdom will no longer be part of the European Union. I regret it, personally, but it is the sovereign and by nature respectable choice of the British people.
Brexit is an additional incentive to intensify our relationships and boost our twinning.

You will leave the European Union, but you won’t leave Europe. Nothing will ever erase centuries of history between us and we will of course continue to share common values.

So I hope that our twin cities will be an example of successful cooperation, an enthusiastic friendship and that it will always be a bearer of trust and hope.

Thank you.